Comment le Groupe Michel soutient l’innovation en agriculture ?

Longtemps considéré comme un secteur traditionnel et peu enclin à l’innovation, l’agriculture a pourtant connue plusieurs grandes transformations au cours du siècle dernier. En France, le système agricole breton est un bon exemple d’adaptation par l’innovation, il a permis une modernisation de l’agriculture nécessaire après la Seconde Guerre Mondiale pour renforcer l’économie agricole du pays. 

Actuellement, de nouveaux enjeux prennent place dans le monde et l’agriculture doit faire face aux défis croissants liés au développement durable, aux besoins alimentaires et aux changements climatiques. Dès lors, pour les éleveurs, agriculteurs, et PME agricoles, il est crucial de rester compétitifs tout en répondant aux exigences de durabilité et de productivité. C’est donc en ce sens que l’utilisation de nouvelles technologies et du numérique prend aujourd’hui une part considérable dans les solutions avancées pour révolutionner à nouveau le secteur.

C’est dans ce contexte qu’au sein du Groupe Michel, nous répondons aux appels croissants de nos clients éleveurs et partenaires du Grand Ouest, en soutenant l’innovation et en offrant des solutions adaptées aux défis contemporains. Notre mission ?  « Nourrir les animaux qui nourrissent les Hommes et participer, en amont des filières à la souveraineté alimentaire française ». Par conséquent, que ce soit par des solutions nutritionnelles, un accompagnement technique personnalisé, ou le développement d’innovations au service des projets des agriculteurs, nous nous positionnons comme un partenaire solide et accompagnons nos clients éleveurs dans l’amélioration continue de leurs performances. 
Dans cet article, nous allons explorer pour quelles raisons l’innovation agricole est essentielle pour la pérennisation de nos filières de production locale.

Révolution numérique, de nouvelles technologies disponibles pour les agriculteurs 

Depuis quelques années, la recherche et le développement des sciences et des technologies du numérique ouvrent de nouvelles perspectives. La Big Data transforme le monde agricole ; tandis que l’utilisation de la blockchain garantit une traçabilité complète, des champs à l’assiette du consommateur.
Les nouvelles technologies au service de l’agriculture de précision, telles que le GPS, les drones et les capteurs, offrent à l’agriculteur la possibilité de collecter une quantité massive de données sur l’état de son sol, les conditions climatiques et la santé des cultures. Ces données, une fois analysées, optimisent la gestion du sol comme des plantes qui y poussent et augmentent ainsi les rendements tout en améliorant la gestion des ressources.

De plus, ces pratiques innovantes ont pour objectif de favoriser le respect des sols et des cultures tout en amenant moins de dépenses énergétiques et des centaines d’euros économisées en limitant l’usage non-nécessaire de produits chimiques. Les données collectées peuvent aussi servir au suivi des cultures et de l’exploitation de l’agriculteur.

Parmi les innovations majeures de ces dernières années figure aussi le développement significatif de la présence de robots dans les champs et dans les élevages. Par exemple, un robot de traite associé à l’intelligence artificielle, capable de mémoriser les images des pis, a été présenté en 2023 en France lors du salon agricole professionnel du SPACE. Ce robot reconnaît chaque animal, à la forme et la couleur des mamelles et des trayons. Grâce à la technologie d’apprentissage automatique (machine learning), le branchement gagne en rapidité et en précision, pour une traite plus fiable et plus efficace.

Il est également important de souligner le développement en élevage, l’utilisation de capteurs sonores et visuels qui permet la collecte de données essentielles pour suivre l’état général des animaux. La data science permet ensuite d’analyser un grand nombre d’informations récoltées en élevage et ainsi avoir des connaissances plus fines sur leurs besoins. Au sein du groupe, nous participons au développement d’un projet de ce type dans les élevages de volailles de chair de nos clients.

Avec notre service Business Intelligence (BI), nous exploitons la base de données eMisphere créée en 2020, intégrant aujourd’hui 25 sources différentes et 200 millions de données.
eMisphere centralise et traite les informations provenant des capteurs installés dans les élevages, afin d’optimiser toute la chaine de production : de nos usines, au service de formulation, en passant par nos laboratoires d’analyse. L’objectif est de permettre à nos clients éleveurs de gagner en performance, d’améliorer la qualité de leur produits, la rentabilité de leurs productions et optimiser notre productivité.

Dans un futur proche, nous pouvons par exemple imaginer une automatisation des appels entre l’éleveur et son technicien après l’analyse de données et cela afin d’anticiper les situations critiques et proposer des solutions pour gagner en performance.

En conclusion, les nouvelles pratiques et usages de la technologie répondent aux enjeux de réduction de la pénibilité du travail, d’augmentation de l’autonomie des éleveurs et de la production, et apportent donc une solution concrète face au problème de pénurie de main-d’œuvre des élevages en France.

Nutrition animale : un secteur qui innove dans la fabrication d’aliments pour les animaux en élevage 

La nutrition animale, maillon essentiel de l’agriculture, évolue au même rythme que les autres transformations majeures qui marquent le secteur agricole. Les innovations dans le domaine de la nutrition animale transforment les usines, les types d’aliments proposés mais aussi les pratiques et l’accompagnement en élevage.  

Dans les usines, l’optimisation des flux et la digitalisation sont au cœur des nouvelles solutions pour un meilleur coût / aliment et donc une meilleure rentabilité de l’élevage. Concrètement, améliorer l’automatisation des process permet de gagner en performance et en confort de travail pour les salariés des usines de fabrication d’aliments. Cette modernisation des usines permet également de répondre aux nouvelles exigences de nos clients éleveurs et des consommateurs.

En parallèle, la recherche en nutrition animale accélère le développement de nouveaux produits innovants et de formules adaptées pour répondre aux besoins spécifiques des éleveurs, grâce à notre service formulation. Le choix des matières premières joue un rôle clé dans cette démarche, dont notre service Achats garanti la qualité et la pertinence des matières utilisées. Les plantes et céréales utilisées peuvent avoir un réel impact sur la qualité des aliments pour animaux et donc sur la performance des élevages.

R&D

Au sein du Groupe Michel, l’innovation fait partie de notre ADN. En ce sens, nos connaissances et expertises en nutrition animale, nous avons développé de nouveaux types d’aliments innovants, sous forme de gel, à destination des jeunes animaux d’élevage, disponibles dans la gamme Nutrigel de Nutrifuture. C’est un concept unique en France ! Ces produits ont une texture innovante qui assure une hydratation optimale, ce qui est vital pour les jeunes animaux et particulièrement lors de leur transport. Grâce à leur formulation spécifique, ils contribuent à soutenir la croissance, la santé et le bien-être des animaux.

De nouvelles pratiques agricoles en accord avec les attentes de la société

Selon les résultats de l’étude Ipsos – AgriExpress, les attentes des consommateurs envers la filière corrèlent avec la vision des agriculteurs de leur métier ! En effet, 76% des agriculteurs souhaitent l’interdiction de l’importation de produits alimentaires ne respectant pas les normes imposées en France tout comme 72% des consommateurs. Une traçabilité fiable grâce à la blockchain, l’évolution vers le bien-être animal et l’agriculture locale sont également souhaitées. Cependant, si le soutien des Français pour la profession est fort, il se heurte aux contraintes économiques actuelles et à l’inflation. Seul 2 Français sur 5 se disent prêts à payer leur alimentation plus chère. 85% des consommateurs considèrent qu’il faut protéger et améliorer la rémunération des agriculteurs. Pour y parvenir, le gouvernement du pays s’efforce de passer des lois « Egalim » pour rendre « non négociable » le prix de la matière première agricole contenue dans les produits, malheureusement tous les débouchés commerciaux ne sont pas couverts par cette loi.

Fort de ce constat, nous répondons également aux appels des consommateurs, qui exigent des produits de qualité, traçables et conformes aux normes de bien-être animal. Nous contribuons à la pérennité des filières locales en proposant une segmentation qualitative qui répond aux attentes et besoins des consommateurs et des éleveurs. Nous croyons fermement que les différents systèmes de production ne doivent pas s’opposer, mais se compléter.

En ce sens, pour répondre aux attentes des marchés et des consommateurs, nous avons initié une démarche de filières qui portent des cahiers des charges certifiés en volaille de chair dont le poulailler Terre-Neuve avec jardin d’hiver est l’aboutissement.
Pour plus d’informations, contactez nos équipes de développement en volailles

Mais, la transition vers une agriculture plus durable est aussi fortement influencée par les évolutions réglementaires du pays et les enjeux environnementaux. C’est pourquoi, nous avons fait le choix d’accompagner nos clients-éleveurs en les conseillant dans leurs projets avec notre service Environnement.

Pour les acteurs des filières agricoles, collaborer avec le Groupe Michel, c’est bénéficier d’un accompagnement complet, axé sur la recherche, l’innovation, la durabilité et la performance. Que ce soit par nos solutions nutritionnelles, nos pôles thématiques en élevage ou notre engagement dans les systèmes agricoles alimentaires, nous nous positionnons comme un soutien de l’innovation agricole. Pour chaque éleveur et agriculteur, cette relation représente une opportunité de faire progresser ses pratiques et ses projets tout en s’assurant une rentabilité durable et un avenir prometteur dans un secteur en perpétuelle évolution. 

Publié le 06 décembre 2024

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